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VOS QUESTIONS FRÉQUENTES

" Pourquoi ai-je besoin d'une prothèse de hanche ? "

Le docteur vous répond

L’indication la plus fréquente pour la pose d’une prothèse totale de hanche est la coxarthrose, c’est-à-dire l’arthrose de la hanche.

D’autres maladies peuvent justifier la mise en place d’une prothèse, comme la polyarthrite rhumatoïde ou la nécrose de la tête fémorale.

Certains cas de fracture nécessitent également une prothèse.

Quels sont les signes ?  Vont apparaitre douleur et raideur :

Au début, vous allez limiter les activités sportives car elles sont trop douloureuses

Par exemple, un patient va passer du football au footing puis à la marche

Les gens qui ont une marche sportive en groupe n’arrivent plus à suivre et abandonnent cette activité

La marche devient difficile et se limite à quelques centaines de mètres.

Les douleurs peuvent réveiller la nuit

Il devient difficile de changer de position, tel que se lever d’un fauteuil, monter un escalier

La raideur va rendre compliquée la vie quotidienne : changer de position comme se lever d’un fauteuil, sortir de son lit, se laver les pieds, enfiler ses chaussettes

Lorsque ces signes se développent, il faut en parler à son médecin qui va évaluer la situation et s’il y a lieu : demander des radiographies, débuter un traitement par cachets, faire réaliser des séances de rééducation enfin si rien ne marche et que la situation s’aggrave demander l’avis du rhumatologue qui peut faire réaliser des injections, puis du chirurgien.

 

Dans tous les cas, la pathologie affecte le bon fonctionnement de l’articulation. Lorsque la douleur, la limitation de mobilité entraînent la diminution importante des activités et s’aggravent en dépit du traitement médical, il faut envisager l’intervention.

" En quoi consiste une prothèse totale de hanche ? "

Le docteur vous répond

La prothèse totale a pour but de restituer la géométrie de l’articulation ainsi que sa mobilité. En clair, elle va permettre au patient de  » retrouver une hanche oubliée « , c’est-à-dire ne plus penser à sa prothèse. Le principe de la prothèse est de remplacer la tête du fémur par une tête prothétique et la cavité du bassin par une cupule apte à recevoir cette tête prothétique.

" Quels sont les avantages des procédures MIS

pour le patient ? "

" Quelle est la différence entre une procédure classique et une MIS ? "

Le docteur vous répond

La procédure classique nécessite une relativement large incision (15 à 25 cm) et la section de nombreuses insertion musculaires.

 

La procédure MIS nécessite une incision de 7 à 12 cm, en fonction de la corpulence du patient et limite l’agression des muscles et tendons quitteront systématiquement réparés .

 

L’opération avec une technique MIS peut durer légèrement plus longtemps (le temps opératoire varie d’un patient à l’ autre en fonction des pathologies et des configurations morphologiques). Le chirurgien, seul, peut procéder à la sélection des patients candidats à la pose de prothèse de hanche avec leur coopération active, selon les pathologies les configurations morphologiques, le poids l’âge.

" Combien de temps après l'opération peut-on reprendre une activité normale ? "

Le docteur vous répond

 Les patients jeunes, actifs disent quitter leur canne au bout de seulement une semaine, reprennent la conduite auto sur deux, trois semaines, le vélo sur un petit mois.

La prudence est tout de même de mise le premier mois car des médicaments anticoagulants sont prescrits pour prévenir la survenue d’une phlébite.

À chaque fois que possible, le parcours de soin se réalise en ambulatoire.

" Pourquoi ai-je besoin d'une prothèse de genou ? "

Le docteur vous répond

L’indication la plus fréquente pour la PTG est la gonarthrose, c’est-à-dire l’arthrose du genou, qui est la cause la plus fréquente de douleur de genou après 50 ans. C’est l’arthrose la plus fréquente (3 fois plus que la coxarthrose – hanche – ). Dans les ¾ des cas, il s’agit d’une atteinte fémoro-tibiale interne.

L’évolution de la gonarthrose est progressive :

  •  des douleurs pouvant irradier dans la jambe altèrent la marche dans certaines situations (terrain accidenté, escaliers, positions assises prolongées et changement de position assise à la position debout). De façon générale, lorsque le mode de vie est affecté vous devez envisager de faire remplacer l’articulation de votre genou.

  • L’examen clinique présente une augmentation de volume du genou par l’épanchement, des points douloureux à la pression des espaces articulaires

  • Un mouvement de latéralité qui reflète l’usure ostéo-cartilagineuse parfois masquée par une rétraction ligamentaire dans la concavité de la déformation

  • Examen du morphotype : genou qui déforme les jambes en O ou genu valgum qui déforme les jambes en X ou genu varum.

 

A l’issue d’un traitement conservateur tel que : rééducation, médicaments antalgiques, anti-inflammatoires, infiltrations, viscosupplémentation, parfois arthroscopie... Si ces traitements n’apportent plus aucune amélioration dans votre quotidien, la pose de prothèse de genou est indiquée.

Le docteur vous répond

Quels sont les avantages des procédures MIS pour le patient ?

Ces techniques ont été conçues pour minimiser les dommages infligés nécessairement aux muscles, tendons lors de toute intervention chirurgicale. L’implant et son devenir sont en tout point identiques à ceux d’une technique conventionnelle

Parmi les effets bénéfiques:

  • Des pertes sanguines moindres.

  • Des douleurs moindres par rapport à une procédure conventionnelle : les ligaments, muscles et tendons sont préservés.

  • Une récupération beaucoup plus rapide qui permet de quitter l’établissement de soin plus rapidement.

  • La stabilité de l’articulation traitée est plus grande, ce qui permet de réduire considérablement le risque de luxation.

  • Une rééducation facilitée et accélérée permettant de reprendre une vie normale plus rapidement.

  • Des risques d’infection réduits en raison de l’exposition à l’air plus restreinte du site opératoire.

" Quel est le suivi 

post-opératoire? "

Le docteur vous répond

Il est identique à celui d’une procédure conventionnelle. Le chirurgien met en place un protocole de contrôle sur une durée de quelques mois, période pendant laquelle des séances de kinésithérapie sont prescrites. Le nombre des séances est variable en fonction de la récupération individuelle. Bien que la douleur s’estompe plus rapidement et que la prothèse se fasse  "oublier", il est important de respecter les indications du chirurgien.

" En quoi est faite une articulation artificielle

du genou ? "

Le docteur vous répond

Les matériaux utilisés pour la fabrication des articulations artificielles jouent un rôle primordial : les implants sont soumis à des charges extrêmes à l’intérieur du corps, ce qui implique une résistance particulièrement forte pour supporter tous les cycles de charge pendant le temps de leur utilisation.

 

Aujourd’hui, les composants des PTG sont forgés à chaud pour que la résistance soit optimale qui permettent d’excellents résultats métallurgiques et physiques.

Pour les patients allergiques au nickel, il existe des implants hypoallergéniques.

" Combien de temps après l'opération peut-on reprendre une activité normale ? "

Le docteur vous répond

Les lésions traumatiques étant diminuées, la douleur moins importante, la stabilité maximale car les risques de luxation sont réduits : la récupération est facilitée et le retour aux activités quotidiennes est plus rapide, et dépend de la constitution du patient.

À chaque fois que possible, le parcours de soin se réalise en ambulatoire.

" Quel est le patient idéal pour une Prothèse Totale de Genous et MIS ? "

Le docteur vous répond

– Une jambe mince

– Déformation de – 20°

– Un bon secteur de mobilité

– Un flessum de – 20°

– Pas de surcharge pondérale

– Une rotule de position normale

– Pas d’antécédant chirurgical sur le genou

– Un patient peu musclé

– Un revêtement cutané bien vascularisé

L’autre Patient

– Une grosse jambe

– Une déformation de + 20°

– Une mobilité limitée

– Surcharge pondérale

– Un antécédant chirurgical

– Une musculature importante

– Un mauvais état cutané

" Les techniques MIS 

sont-elles nouvelles ? "

Le docteur vous répond

La technique MIS Simple Incision n’est pas nouvelle. Mon expérience a débuté en 1996, aujourd’hui,  c’est l’aboutissement d’un long processus de recherche et de mises au point (plusieurs publications dés 2003). 

Aujourd’hui, des milliers de patients en ont bénéficié, notamment aux Etats-Unis, où elle est appliquée en ambulatoire. Les chirurgiens français sont nombreux aujourd’hui à être entraînés et formés à pratiquer cette technique.

La technique de transcollation est innovante et vient finaliser le concept de chirurgie préservatrice.

" Quel est le suivi post-opératoire ? "

Le docteur vous répond

Le chirurgien met en place un protocole de contrôle sur une durée de plusieurs mois, période pendant laquelle des séances de kinésithérapie sont prescrites. Le nombre des séances est variable en fonction de la récupération. Bien que la douleur s’estompe plus rapidement et que la prothèse se fasse "oublier", il est important de respecter les indications du chirurgien.

J’ai été opérée d’une hanche, quelles sont les précautions ? "

Le docteur vous répond

Pendant le premier mois :

 Vous recevrez un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant) pour éviter le risque de caillot dans les veines (phlébite), par ailleurs, les tissus doivent se réparer et l’articulation a été libérée de l’enraidissement

Des précautions doivent être prises, votre kinésithérapeute vous y aidera.

En ambulatoire, le suivi internet ORTHENSE vous aidera aussi

 

Autour du lit :

Préférer la position couchée sur le dos, jambes écartées avec un coussin entre les cuisses

 Surélevez les jambes pour drainer l’œdème 

 

Éviter un lit trop bas trop mou

Se coucher sur le côté de la cicatrice peut lui faire mal

Se coucher de l’autre côté, penser à garder le coussin, il va vous stabiliser et détendre les muscles

Pour sortir di lit : pivoter sur les fesses vers le côté opéré, jambes tendues, genoux serrés. Assis au bord du lit se lever en s’aidant des bras.

 

Dans la salle de bains :

Adapter un rehausseur sur les toilettes et même faites poser une barre d’appui au mur pour vous aider à vous relever.

Préférez la douche en équipant le sol d’un tapis antidérapant

Sinon asseyez vous sur une planche adaptée sur la baignoire ou un tabouret pivotant placé au milieu

Surtout, ne vous allongez pas au fond de la baignoire

 

Pour vous habiller :

Asseyez-vous le membre opéré tourné vers l’extérieur, en commençant par le côté opéré

Un petit tabouret (20 cm) pour poser le pied et se laver ou couper les ongles

Optez, au début pour des chaussures sans lacet

Ne vous habillez jamais debout en appui sur la jambe opérée

Surtout ne vous penchez pas en avant

 

Dans la maison :

Asseyez-vous sur des sièges haut

Aidez-vous des accoudoirs pour vous relever

Fuyez les fauteuils bas et mous, les canapés ou l’on s’enfonce !

Surtout ne vous penchez pas en avant pour ramasser un objet à terre, munissez-vous de pinces, sinon la position de sécurité : jambe opérée allongée en arrière

Les escaliers : la canne du côté opéré et rampe de l’autre côté, vous posez le pied de la jambe non opérée sur la première marche en montant et en descendant.

 

En voiture :

Prenez le volant lorsque vous vous en sentez capable ! (2, 3 semaines)

Pivotez les deux jambes serrées pour entrer ou sortir, reculez le siège au maximum, essayez d’être haut

 

En dehors de la maison :

La meilleure rééducation est le mouvement

Sortez, marchez plusieurs fois par jour pour fractionner l’effort, l’alternance effort repos favorisera la récupération et la réparation tissulaire

Ne portez pas de charges trop lourdes trop vite

Bricolage, tâches ménagères, ne doivent pas brusquer le corps, utilisez des outils ergonomiques

À l’issu de la consultation un carnet d’information vous sera remis, il reprend ces éléments et d’autres, il servira après l’opération à la traçabilité de votre prothèse (pendant l’opération, l’infirmière colle les étiquettes d’identité sur la page prévue à cet effet)

" En quoi consiste une PTH ? "

Le docteur vous répond

La tête fémorale malade est enlevée

Après fraisage, une cupule en titane est sertie dans l’os du bassin (cotyle)

La cupule reçoit un insert creux (matériau en céramique)

Une tige en titane est sertie dans le fémur après avoir travailler son emplacement avec des râpes de tailles croissantes

Une tête en céramique viendra se poser sur la tige, elle remplace la tête fémorale usée et roule dans la cupule

Ces différents éléments sont adaptés à la taille de l’os et du côté du fémur, en disposant de multiples formes, on va s’adapter au mieux à l’anatomie du patient

Le titane est un matériau biocompatible entrainant une adhésion intime à l’os

La céramique crée une surface de glissement pratiquement inusable, permet d’utiliser des gros diamètres réduisant le risque de luxation et il faut 6 tonnes pour la casser !

" En quoi consiste une PTG ? "

Le docteur vous répond

 

La voie d’abord est minimaliste, l’incision va suivre les lignes dermographiques du genou et donc préserver au mieux le système artériel de la peau puis va s‘effacer à long terme dans ces plis.

Les gestes chirurgicaux seront les moins agressifs possibles, au niveau muscles, tendons et ligaments, le passage à travers le muscle vaste interne permet de préserver le tendon du quadriceps tout en permettant une exposition excellente du genou indispensable pour la pose fiable des implants

Depuis trente ans, La chirurgie se réalise sans garrot, cela évite sidération du quadriceps, diminue la douleur post opératoire et le risque septique, n’augmente pas les saignements !

L’impératif de la prothèse de genou est le rétablissement de la cinétique articulaire et l’équilibre ligamentaire, non la création d’un genou anatomiquement idéal, utopie humaine !

La prothèse va créer des surfaces congruentes donnant un genou mobile, équilibré et stable

Les coupes osseuses sont minimes

Trois composants principaux : 

Un implant fémoral : coquille métallique reprenant la forme d’un fémur

Un implant tibial : embase métallique tenant par une quille sertie dans le tibia

Un patin en polyéthylène (posé sur le tibia et congruent de la forme fémorale) permettant le rétablissement du glissement entre fémur et tibia

Un insert rotulien parfois, mais la préservation de la rotule est privilégiée (rapport bénéfice risque plus favorable)

Les coupes osseuses sont minimes, des instruments adaptés permettent une pose fiable et reproductible (communication SICOT)

" J'ai été opéré d'un genou : quelle sont les précautions ? "

Le docteur vous répond

Pendant les premières semaines :

 Vous recevrez un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant) pour éviter le risque de caillot dans les veines (phlébite), par ailleurs, les tissus doivent se réparer et l’articulation a été libérée de l’enraidissement

Des précautions doivent être prises, votre kinésithérapeute vous y aidera.

En ambulatoire, le suivi internet ORTHENSE vous aidera aussi

 

Autour du lit :

Préférer la position couchée sur le dos, jambes surélevées pour drainer l’œdème 

Éviter un lit trop bas trop mou

Se coucher sur le côté de la cicatrice peut lui faire mal

Pour sortir di lit : pivoter sur les fesses vers le côté opéré, jambes tendues, genoux serrés. Assis au bord du lit se lever en s’aidant des bras.

 

Dans la salle de bains :

Faites poser une barre d’appui au mur pour vous aider à vous relever.

Préférez la douche en équipant le sol d’un tapis antidérapant

Sinon asseyez-vous sur une planche adaptée sur la baignoire ou un tabouret pivotant placé au milieu

Pour vous habiller :

Asseyez-vous le membre opéré tourné vers l’extérieur, en commençant par le côté opéré

Un petit tabouret (20 cm) pour poser le pied et se laver ou couper les ongles

Optez, au début pour des chaussures sans lacet

 

Dans la maison :

Pliez les genoux le plus souvent possible

Posez le pied sur une planche à roulettes type skate board, son glissement fait plier le genou facilement !

Asseyez-vous sur des sièges haut pour ne plus s’aidez des accoudoirs pour se relever,

 vous pencher en avant pour ramasser un objet à terre, l’autre jambe allongée en arrière

 

Les escaliers : la canne du côté opéré et rampe de l’autre côté, vous posez le pied de la jambe non opérée sur la première marche en montant et en descendant.

 

En voiture :

Prenez le volant lorsque vous vous en sentez capable ! (2, 3 semaines)

Pivotez les deux jambes serrées pour entrer ou sortir, reculez le siège au maximum, essayez d’être haut

 

En dehors de la maison :

La meilleure rééducation est le mouvement.

Sortez, marchez plusieurs fois par jour pour fractionner l’effort, l’alternance effort repos favorisera la récupération et la réparation tissulaire

Ne portez pas de charges trop lourdes trop vite

Bricolage, tâches ménagères, ne doivent pas brusquer le corps, utilisez des outils ergonomiques, il faudra du temps pour s’accroupir

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